Elevage de l'Opale Fleurie
En 1972 un Berger des Pyrénées est entré dans ma vie. Il s'appelait Vallon de l'Estaubé et il arrivait tout droit des montagnes qui sont le berceau de cette race "fabuleuse".
A l'époque, le Berger des Pyrénées avait la chance de n'être pas encore touché, pas même effleuré par la mode et il était presque inconnu en Ile-de-France.
Souvent quand il déambulait à mes côtés dans une rue citadine, j'étais amusée et flattée des regards qu'il suscitait et des questions qu'on me posait sur l'identité de ce joli petit chien "à l'allure à nulle autre pareille" (cf standard officiel du Berger des Pyrénées).
Par-dessus tout, j'étais subjuguée par son intelligence, sa vivacité, sa joie de vivre, sa dévotion à sa famille, son caractère affirmé autant que sa méfiance à l'égard des étrangers, et surtout par sa faculté d'adaptation (il vivait la plupart du temps en totale liberté aux côtés des chevaux mais semblait tout aussi heureux et à l'aise lors de nos journées parisiennes, à l'hôtel, au restaurant...)
Depuis, je n'ai plus jamais envisagé de vivre sans un Berger des Pyrénées auprès de moi.
Plus tard, tout naturellement me vint l'envie de participer, pour une très modeste part, à la maintenance de la continuité de cette race exceptionnelle et finalement en 1996 est né l'affixe "de l'Opale Fleurie", clin d'oeil à mon cheval Hopal Fleury qui m'avait fait l'honneur de représenter la France aux Jeux Olympiques de Séoul (1988).